Kitsch, oui... mais non
Je sais : parfois, c'est tellement kitsch que c'est chic. Le service que votre mère avait reçu à son mariage en 1966, que vous détestiez ado, est réédité ou s'arrache dans les salon d'antiquaires et les brocantes pointues. Les biches en porcelaine sont volées dans les vitrines des grands-mères. Les poteries Vallauris sont depuis longtemps hors de prix. Bientôt, tout le monde refera du macramé. Et moi, j'aime beaucoup ça, le vintage. Mais il y a des limites à tout, quand même :
240 dollars sur Etsy. Je dis non.
(Ça me rappelle le marché à Verviers, le samedi matin, quand j'étais petite : une version tableau-avec-cadre-en-bois-rustique de ce pauvre gamin en larmes était toujours bien évidence sur l'étal d'un marchand de reproductions de "peintures", coincé entre deux vendeurs de fruits et légumes... vaguement déprimant, tout ça)